Toute copropriété, quelle que soit sa taille, est dans l’obligation de désigner un syndic, chargé de gérer les tâches administratives, les comptes, les salariés de l’immeuble et de veiller à son bon entretien.
Le syndic peut être professionnel ou bénévole. Avoir recours à un syndic bénévole revient à confier la gestion de la copropriété à l’un des copropriétaires, au lieu de mandater un syndic professionnel.
Ce mode de gestion est souvent choisi par les petites copropriétés qui possèdent peu de lots et de contrats d’entretien. Bien que ce mode de gestion s’avère plus économique, il suppose que le syndic bénévole ait une bonne connaissance de la réglementation et des rouages de la copropriété, afin d’assurer une gestion efficace de son immeuble, et en conformité avec les obligations légales.
Le syndic bénévole doit être désigné par un vote en assemblée générale (article 25). Il a les mêmes droits et devoirs qu’un syndic professionnel. Il représente le syndicat des copropriétaires dans la gestion courante de l’immeuble et peut être amené à le représenter en justice.
Parmi les principales tâches que doit accomplir un syndic bénévole, on note :
- l’élaboration d’un ordre du jour suivi de l’envoi des convocations et de la tenue de l’assemblée générale,
- la gestion des contrats,
- le paiement des prestataires,
- la tenue de la comptabilité,
- la tenue et mise à jour d’un carnet d’entretien et le suivi des travaux dans la copropriété,
- veiller au respect du règlement de copropriété,
- la souscription aux assurances, etc.
Découvrez les avantages et inconvénients d’un syndic autogéré.