En tant que copropriétaire, vous êtes sûrement touché par la récente envolée des prix de l’énergie. Découvrez ce que révèle l’enquête réalisée par Cotoit en partenariat avec l’institut BVA sur le pouvoir d’achat des copropriétaires en France en 2022*. Nombre de copropriétaires, syndics et gestionnaires ont de nouveaux défis à relever.
La hausse des prix de l’énergie impacte fortement les charges de copropriété
L’enquête révèle que les dépenses énergétiques représentent aujourd’hui les charges les plus importantes pour les copropriétés et qu’elles devraient augmenter avec la flambée des prix.
Il en va de même du montant des charges de copropriété. Selon 61 % des copropriétaires, le montant de ces charges n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Les copropriétaires l’évaluent aujourd’hui à 2 112 euros en moyenne, avec de nettes disparités selon les régions et le type de syndic concernés. Ainsi, il s’élève à 2 700 euros en Île-de-France et à environ 1 739 euros dans les autres régions.
Avec l’envolée des prix de l’énergie, ces charges devraient s’alourdir de façon significative, d’autant qu’elles sont identifiées comme les dépenses les plus importantes par 32 % des copropriétaires, devant l’entretien des parties communes (24 %), les honoraires du syndic (15 %) et la conciergerie (8 %).
Pourtant, encore trop peu de copropriétaires sont prêts à faire les sacrifices nécessaires en matière d’économies d’énergie.
Des copropriétaires réticents à s’engager pleinement sur les questions énergétiques
Adoptez-vous quotidiennement des écogestes chez vous ? C’est le cas de 74 % des copropriétaires. Ces solutions écologiques et économiques leur permettent de faire face, en partie, de la hausse des charges énergétiques.
Pour aller plus loin, plus de 90% des personnes interrogées économisent de l’eau en prenant des douches plutôt que des bains, et 83 % utilisent des LED pour réduire leur facture énergétique. Avez-vous, par exemple, testé ces 10 écogestes pour limiter votre consommation énergétique ?
Toutefois, cette prise de conscience semble se limiter aux gestes de base. Lorsqu’il s’agit de baisser le chauffage, par exemple, elles ne sont plus que 62 % à respecter les 19 °C recommandés par le gouvernement.
L’enquête révèle également la réticence des copropriétaires à s’engager pleinement dans des actions plus concrètes, telles que le remplacement de leurs appareils électroménagers par des équipements moins énergivores. Seuls 40 % des copropriétaires ont déjà changé de leurs équipements et près d’un tiers n’envisage pas de le faire dans les prochains mois.
Ces résultats ne sont cependant pas étonnants, car près de deux copropriétaires sur trois n’ont pas encore été informés de leurs nouvelles obligations, notamment dans le cadre de la loi Climat et Résilience.
Des copropriétaires sur la voie des économies, mais peu informés
Si vous avez déjà adopté les écogestes de base, votre syndic vous a-t-il informé des obligations qui incombent les copropriétaires imposées par la loi Climat et Résilience ? Si c’est le cas, vous faites partie des 36 % de copropriétaires informés par leur syndic de ces obligations.
Cette loi impose notamment la réalisation d’un diagnostic de performance énergétique pour tout bâtiment d’habitation d’un plan pluriannuel, accompagné de l’élaboration d’un fonds de travaux, afin de permettre la réalisation de travaux énergétiques dans les copropriétés. Ces mesures essentielles pourraient aussi s’avérer utiles pour les copropriétaires dans leur recherche d’économie d’énergies.
C’est d’ailleurs ce qu’explique Luigi Del Moral, directeur général de Cotoit : « Non seulement ces obligations sont réglementaires et les copropriétaires devront progressivement y faire face, mais elles offrent aussi une formidable opportunité de s’embarquer ensemble dans la transition énergétique. Ensemble, car cette démarche doit être menée conjointement entre les syndics de copropriété et les copropriétaires, afin que ces derniers soient en mesure de prendre les meilleures décisions pour leur habitat ».
C’est la raison pour laquelle il est intéressant de s’appuyer sur l’expertise des gestionnaires de syndics pour trouver des conseils et être accompagné au mieux dans la transformation énergétique de son logement.
Se tourner vers les syndics pour la transition énergétique
Et si vous faisiez appel à votre syndic pour lancer, voire concrétiser la transition énergétique de votre logement ? Les mesures instaurées par la loi Climat et Résilience ne pourront pas être déployées partout au même moment, car elles varient en fonction des régions, de la santé des bâtiments et de la trésorerie de la copropriété. D’où l’intérêt de faire appel à l’expertise des gestionnaires de syndics.
*Méthodologie : enquête menée du 12 au 15 septembre 2022 par l’Institut BVA auprès d’un échantillon représentatif de 505 copropriétaires français, âgés de 18 ans et plus. 88 % d’entre eux ont recours à un syndic professionnel traditionnel ; 5 % à un syndic bénévole non professionnel ; 4 % à un syndic coopératif non professionnel ; 3 % à un syndic professionnel en ligne. Étude disponible sur demande.
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